Les bases scientifiques de l’homéopathie ont longtemps été contestées. On l’a assimilée à une croyance, à un effet placebo car on ignore toujours comment agit la substance active homéopathique. De plus, aux dilutions utilisées, il est impossible d’en retrouver une trace physique.

Cela ne veut pas dire qu’il faut jeter l’homéopathie aux orties. L’efficacité de l’aspirine et de la quinine était reconnue bien avant leur explication pharmacologique. Ce qui compte aujourd’hui, ce sont les études et les expérimentations qui démontrent l’efficacité thérapeutique de chaque médicament homéopathique et sa fiabilité. Et dans ce domaine, la recherche est très active.

Des études ont-elles montré l’efficacité de l’homéopathie ?

Bien entendu. De très nombreux travaux ont montré l’intérêt de cette thérapeutique. Ils portent par exemple sur les allergies, les troubles respiratoires, les diarrhées aiguës, le sevrage des traitements par anxiolytiques, les rhumatismes. Des centaines d’essais cliniques sont menés, certains ont été publiés dans des revues de renommée mondiale.

D’autres études concernent la recherche fondamentale. L’une d’elle porte sur l’aspirine. Des chercheurs en injectent une dilution à des rats. Alors qu’habituellement, cette molécule empêche les plaquettes sanguines de se coller entre elles, il se produit ici le phénomène exactement inverse : des caillots se forment. Cela va tout à fait dans le sens du principe de similitude.

Actuellement, de très nombreuses études démontrent l’action thérapeutique des médicaments homéopathiques. Il existe un certain nombre de maladies que les médicaments homéopathiques ne soignent pas. C’est notamment le cas des maladies évolutives graves (cancers, leucémies, sclérose en plaque, maladies sexuellement transmissibles…) ou encore des maladies nécessitant une intervention chirurgicale…

Les médicaments homéopathiques sont aussi régulièrement prescrits en complément d’autres traitements pour apporter un confort de vie au patient.